C'est marrant, il suffit que je me trompe sur un terme pour qu'il me prenne de haut :')
Mea culpa, jpeux pas dire que j'ai été très assidue pour retenir tous les termes techniques qu'on a appris en étude des sols. Une fois que j'ai compris les principes j'aime pas apprendre par coeur, surtout quand on nous bassine avec 50k termes dont une tonne d'acronymes dans tous les cours (le pire étant la gestion des déchets, imbuvable).
Pis je préfère me renseigner sur diverses sources, plutôt que me contenter du point de vue d'un prof. N'étant pas spécialiste, je me dirige généralement vers des articles vulgarisés, où certains termes n'apparaissent pas ou peu.
Bref, tout ça pour dire que l'agriculture biologique a aussi ses défauts. D'ailleurs, le label biologique lui-même est à prendre avec des pincettes. Même si ça reste bien moins pire, voire mieux, que l'intensif, qui a déjà atteint ses limites...
domi03 a écrit :L'agroforesterie?
Oui, exact ! Merci Domi. Dans le sud-ouest, ils essayent d'encourager les agriculteurs à y revenir/s'y mettre, parce que le biologique, s'il évite l'épuisement des sols, cause des soucis avec la fameuse "semelle de labour". Et puis leurs sols ont tendance à "fuir" avec le temps. Du coup l'agroforesterie permettrait de répondre à ces deux problématiques.
En Touraine aussi ils ont des problèmes de semelle. On avait même creusé des carottes (ce qui m'a permis de découvrir que j'ai aucune force dans les bras) et vu une fosse d'examen avec une magnifique couche bien tassée à moins d'1m de profondeur. Pourtant eux n'ont pas l'air de vouloir changer leurs méthodes...
J'étais agréablement surprise dans le Gers, y'a plus de bio dans les marchés gersois et toulousains (même tout petits) que dans le Puy-de-Dôme ou en Touraine.
En Bretagne aussi, ils ont fait de gros efforts. (Après ils n'ont ptet pas eu trop le choix vu la qualité pourrie de leurs cours d'eau) A Rennes, sur le marché, environ la moitié des vendeurs proposent du bio, et parmi eux beaucoup de producteurs ou coopératives de producteurs.
Si le label n'est pas toujours gage de qualité et respect de l'environnement, ça prouve quand même une volonté de sortir de l'intensif.